Michel de ghelderode
Sortilèges
Michel de Ghelderode, un de plus grands dramaturge de Belge, naît le 3 avril 1898 à Ixelles, faubourg de Bruxelles, portant le nom d’Adhémar Adolphe Louis Martens. Sa famille flamande lui donne une éducation française, ses études primaires en les suivant à l’institut Saint-Louis de Bruxelles entre 1906 et 1914. L’année 1917 sera marquée par les chroniques artistiques dans Mercredi-Bourse et par la publication du poème Femme d’artiste. La première pièce signée « Michel de Ghelderode » sera La Mort regarde a la fenêtre en 1918, et publie trois contes dans une revue. Il continuera à écrire contes, romans et articles jusqu'à ce qu’il entamera le service militaire. Il devient professeur a l’Institut Dupuich deux ans plus tard, mais a cause de sa sante précaire, il décide de devenir vendeur a la librairie Lebegue, en imprimant son première livre cette année-la L'histoire comique de Keizer Karel. Il suit la publication de La Halte catholique et en 1923 il changera à nouveau d’emploi. Cette année va lui apporter le prix de La Renaissance d'Occident pour le drame burlesque Oude Piet. De 1925 jusqu'à 1932 sa carrière sera marquée par la collaboration avec le prestigieux Theatre Populaire Flamand- Vlaamsche Volkstooneel. Plusieurs de ses textes seront ensuite adaptées au théâtre vers lequel il s’est tourné, en travaillant ainsi pour une troupe flamande. Ces années sont riches en publications : La Mort du docteur Faust, Don Juan, le Massacre des Innocents, Christophe Colomb, Vénus et en 1928 il recevra les prix de Brabant et Picard, une année plus tard recevant le prix Rubens. A partir de l’année 1930 il devient officiellement « de Ghelderode » et ses pièces connaissent les diffusions radiophoniques. En 1949 « son théâtre connait un engouement sans précédent, on parlera même de ghelderodite aiguë à Paris, et ses œuvres sont jouées de par le monde, notamment La balade du Grand Macabre. »[1] C’est en 1938 qu’il va cesser