Michel leiris
Auteur du XXe siècle, il participa au mouvement surréaliste. Ce n'est qu 'a 34 ans qu'il commença à écrire son autobiographie. Michel Leiris se lance dans une démarche pour la quête du « moi », fait un autoportrait minutieux et a un regard critique sur lui même.
L'écrivain relate ici un souvenir très désagréable qu'il a vécu dans sa jeunesse. Il évoque d'abord la trahison de ses parents, puis l'opération et ces conséquences traumatisantes sur sa vie future.
Nous développerons le vocabulaire autobiographique en première partie, puis travaillerons sur la description de « l'agression ». Enfin, pour la troisième partie, l'impact de cette étape sur sa vie.
Dans cette partie du texte, Michel Leiris utilise le « je » pour parler de son « agression » : « je fus victime » l.1, « je veux dire »l.1, « j'aperçus »l.14.
Il nous intègre dans son histoire comme si elle se déroulait sous nos yeux. L'emplois des pronoms personnels reviennent tout au long du texte : « mes parents »l.4, « ma gorge »l.18 et « ma représentation de la vie »l.25. Cet emplois lui permet de s'approprier tout objet, personne ou autre, de faire comprendre au lecteur que c'est son histoire et que tout se qu'il s'est passé s'est fait sur lui, avec son entourage.
En utilisant des verbes d'actions « je subis »l.2, « m'enlever »l.2, ou encore « commis la faute »l.4 , l'auteur explique qu'il ne pu résister, comme s'il était pris au piège, au centre d'un complot pour son « agression ».
L'auteur raconte cette histoire en cherchant dans ses souvenirs, « si mes souvenirs sont justes »l.5, « je m'imaginais »l.6, et il se replace à l'âge qu'il avait avant cette opération, pour que son récit paraisse plus réel, plus poignant de la part d'un jeune garçon.
L'agression, pour Michel Leiris, était en fait une opération « qui consista à m'enlever les végétations. »l.2-3; Il la décrit comme un