Un militant était, auparavant, une personne qui se battait, avec des armes, pour défendre ou imposer ses idées et convictions. Actullement, le militantisme est défini par le soutien actif d’une cause, d’un idéal, d’une idéologie ou d’un parti politique.
Il convient de distinguer le simple adhérent d’une organisation politique (comme le parti politique) du militant. En effet, ce dernier se caractérie par un engagement politique plus prononcé, ses activités au service du groupe sont plus importantes. Il participe aux réunions, aux diffusions des positions politiques, aux animations de campagnes électorales, etc. Cependant, le militantisme politique ne nécessite pas l’inscription dans un parti politique, militer dans une association ou un syndicat est un engagement tout autant politique.

Le militntisme politique est lié à l’intérêt pour la politique et au sentiment subjectif d’être doté d’une compétence politique. Ausi, la socialistion politique réalisée par la famille joue un rôle important en transmettant (ou non) l’intérêt pour les questions politiques et en forgeant les représentations de ce qui est (ou non) politique. On peut donc dire qu’il existe une forme d’héritage familial de l’action militante.
L’école est également un lien d’initiation aux débats politiques et de mobilisation collective. De plus, un tel environnement peut conduire à devenir militant, notamment dans le cadre de syndicats lycéens ou étudiants. L’adhésion à des mouvements de jeunesse commme le scoutisme qui influence l’inscription dans des organisations politiques. De nombreuses études insistent sur le poids des expériences, comme facteur d’engagement militant. Par exemple, être victime de la fermeture d’une entreprise peut pousser à vouloir militer pour défendre ses droits ou plus exactement ceux des chômeurs.

Comparée aux autres pays, la France n’a jamais été un pays de très fort militantisme. En effet, on observe une tendance à la baisse du nombre de militants. Selon le