mini bar
Considéré comme un service à part entière, l’hôtelier trouve néanmoins qu’il a plus de chance d’y perdre de l’argent que d’en gagner, à cause du coulage, du vol
(dont la substitution des boissons par de l'eau, voire de l'urine…!) et des erreurs de relevés de consommation. Du côté des clients, on se méfie de l’ouverture du mini-bar, car pour la plupart d’entre eux les prix des produits sont jugés prohibitifs et plus de 1 client sur 2 considère le mini-bar comme inutile. Mais, ils apprécient d’y trouver au moins une bouteille d’eau minérale qu’ils paieront au tarif d’un restaurant. D'autres utilisent le mini-bar de la chambre comme un vulgaire frigo pour leurs propres boissons-aliments.
Pour limiter au maximum des pertes dues aux erreurs aux difficultés de contrôles, certains fournisseurs proposent des systèmes qui enregistrent automatiquement au service de facturation de la réception toute prise d’article par l’occupant des chambres. Les mini-bars automatiques (qui contrôlent les manipulations à l'intérieur des minibars grâce à des "sensors" sous chaque produit et qui sont interfacés avec l'informatique de l'hôtel pour la facturation) sont les seuls appareils qui garantissent à l'exploitant de faire de ce poste un centre de profit. Néanmoins, l'investissement est tellement lourd qu'il freine les intentions. C'est pourquoi de plus en plus, les fournisseurs proposent des solutions comme le partage des
Valoriser les mini-bars pour en tirer profit
revenus ("Revenue Sharing"). Cette méthode se pratique aussi pour le "PayTV" et aujourd'hui pour l'ADSL. Les hôtels n'investissent pas d'argent dans la mise en place des mini-bars, mais acceptent de partager avec le fournisseur les revenus. Attention, les contrats lient souvent l'hôtelier avec le fournisseur sur une longue durée (entre 5 et 10 ans). Ce type de pratique est malheureusement réservé aux grosses unités (au moins
100 chambres).
Cela