Minorites visibles
A mon sens, avoir la nationalité française en commun
implique le partage de : la culture, du pain, et des
valeurs de la république.
Les enfants naturels de la république répondent à ces
critères, mais ne sont pas reconnus pour autant comme
citoyens à part entière.
Français d'origines diverses et variées, parqués dans de
grands édifices juxtaposés les uns aux autres en
périphérie des grandes villes.
L'ascenseur social dans ces zones est extrêmement
difficile à prendre en marche.
Les capitaux : sociaux, économiques, et culturels sont
quasiment inexistants,comme bagages pour un futur déjà incertain, pour ceux qui ont été frappés par la
malédiction d'y passer toute leur vie.
L'environnement prolétaire y-est plus que malsain.
La visibilité de l'origine est, encore de nos jours un
facteur bloquant.
Une fois cette vérité mille fois évoquée, redite, qu'y-a t-
il lieu de faire?
La gangrène à circonscrire au plus vite est la
ghettoïsation de la société.
Cette damnation sociale d'une fraction de la
population qui ronge la société française depuis des
dizaines d'années, et face à laquelle droite et gauche
demeurent impuissants.
L'intégration doit être le maitre mot pour créer un
sentiment fort d'appartenance à la nation et éviter
l'implosion du système.
Ceci est primordial.
L'erreur remonte à la période des indépendances.
Un moyen d'intégrer, est d'accepter les différences, la
diversité comme une force.
Intégration et non assimilation, est à mon sens la
solution salvatrice.
Favoriser la mixité social, tout en laissant chacun avec
sa spécificité, mais avec en commun un sentiment fort
d'appartenance à un même drapeau, à un même idéal.
Cassons les banlieues, la peur, et les préjugés au
XXI°siècle, et posons les jalons d'une société
française riche et fière de sa