L'exposition dont je vais vous parlé s'est tenue a paris il y a quelques mois à la Maison Rouge. " Mémoires du futur " m'a marqué tant par son fond que par sa forme. Le collectionneur Thomas Olbricht invité à exposer un ensemble de pièce qu'il a rassemblé depuis de nombreuses années m'a touché. Ne sachant pas a quoi m'attendre, hormis le nom de l'exposition qui laisse entendre une question temporelle, j'ai été accueillie dans une première pièce mettant en avant des photographies, prônant donc par cette technique de travail, un chapitre de l'art actuel. je fut ainsi très agréablement surprise par la suite, un mélange si complémentaire d'oeuvres de toute époque, allant de la renaissance à aujourd'hui et mêlant techniques diverses, peintures, installations, sculptures, objets et photographies.Cette vue d'ensemble annonçait d'emblée une richesse culturelle et a la fois très personnelle.

A mon sens, le fil conducteur de cette collection est universel mais surtout intemporel. Je trouve très intéressant cette force de l'art, cette multitude de manières de traiter ces grands sujets historiques, à chaque époque, comme la mort, la religion, le corps, et la violence des ces questionnements.

Cabinets de curiosités regroupants miniatures précieuses en ivoire , corail ou bois gravés , à signification explicites , étaient confrontés à d'autres oeuvres contemporaines bien plus implicites.
Inconnus, petits et grands artistes y étaient exposés, ce qui m'a fait ressentir chez Olbricht un réel intérêt de l'art pour l'art, m'a plongé dans sa quête d'oeuvre avec pour seul but de recherche, la beauté, l'intérêt et l'harmonie avec le reste de sa collection, peut être en rapport direct avec lui, avec ce qui simplement le touche, tel un autoportrait à travers ses trouvailles. Puis une fois partagé, il installe un dialogue entre l'artiste, le collectionneur, et le spectateur.
C'est en allant a Berlin que j'ai pu poursuivre sa démarche au " Me Collectors Room" ou le reste de sa