Les MMA (« Mixed Martial Arts »), désignent littéralement les arts martiaux mixtes. Cette appellation anglophone est utilisée pour définir des rencontres uniquement envisageables en combat libre. En effet, les MMA adoptent une transversalité au niveau de la pratique des sports de combat. Par exemple dans la limite du cadre règlementaire des MMA, un boxeur pourrait affronter un lutteur. Le terme de MMA se trouve rempli de sens, dès lors que ses praticiens comprennent l’importance d’une connaissance pluridisciplinaire des sports de combat (boxe, judo, lutte…). Peu approuvé à ses débuts, pour cause d’extrême violence apparente, le combat libre s’est peu à peu introduit en société en tant que sport à part entière, encadré et règlementé.
Dans le cadre présent, nous allons nous intéresser aux MMA sous un angle socio-économique.
Pour sûr, qu’est ce qui au cours de l’histoire a permis son développement aux MMA ? Pouvons-nous parler de violence quand il s’agit de pratiquer le combat libre ? D’un point de vue sociologique et politique, quels questions et problèmes se posent vis-à-vis d’une pratique à priori violente, mais apparemment maîtrisée, au regard d’une société qui ne tolère pas la violence ? Mais qu’est-ce que la violence ? Nous verrons dans un premier temps que la violence s’opère différemment selon le sens qu’on lui octroie, agissant ainsi sur le regard de divers acteurs (politiciens, sportifs, spectateurs…) et les conflits que génère cette pratique dans un souci socio-politique. Dans un second temps, il sera intéressant d’intégrer un regard économique à la réflexion. Dans une société entourée voire manipulée par les médias, la spectacularisation et la compétition ; les acteurs qui luttent contre la violence physique, qui peut-être réprouvent le combat libre, y trouvent pourtant leur(s) intérêt(s) dans l’acceptation de cette pratique.

Selon le dictionnaire Larousse, la violence est le caractère de ce qui se manifeste, se produit ou produit ses