Dans le roman réaliste Mme Bovary, de Gustave Flaubert, le personnage de Mme Lefrancois est un des personnages secondaires qui a le moins d’importance dans le chef-d’œuvre du 19ème siècle. Elle apparaît à partir du début de la deuxième partie dans le roman, lorsque le couple Bovary déménage dans un bourg, proche de Rouen, Yonville-l'Abbaye. Nous allons donc tenter de vous présenter ce personnage de la manière la plus complète que possible.
Après avoir retracer un portrait physique et psychologique de Mme Lefrancois, nous essayerons d’en conclure son rôle dans le roman et dans le parcours de Mme Bovary, héroïne du roman.

Mme Lefrancois n’apparaît que pendant un cours moment dans le récit et n’est donc que très peu décrite. Cependant, on peu dire que c’est une femme forte avec de grosses épaules. Mme Lefrancois est une femme veuve, ainsi que la propriétaire de l’auberge Le Lion d’Or à Yonville, qui sert en même temps de pension. Elle s’occupe de la gestion de son commerce ainsi que de la cuisine et est en concurrence avec le Café français, installé en face de son auberge. Son établissement accueille des gens de voyages « Changer mon billard, sur lequel j’ai mis à coucher jusqu’à six voyageurs ! » et des habitués tels M. Homais, qui viennent y boire de l’eau de vie.
Dans le domaine psychologique, Mme Lefrancois est une femme autoritaire, têtue, et parfois même vulgaire, surtout quand elle s’adresse à ses employés. Un exemple pourrait être « Artémise ! criait la maîtresse d’auberge, casse de la bourrée, emplis les carafes, apporte de l’eau-de-vie et dépêche-toi ! » (p.109) ou encore « tant que le Lion d’or vivra, on y viendra ! » (p.110). De plus ce personnage secondaire semble être assez riche et aimer le montrer « Mme Lefrancois, par pompe, avait fait dresser les quatre couverts » (p.115). On apprend également que c’est une femme très croyante : le curé semble être la seul personne que Mme Lefrancois traite avec gentillesse et politesse « L’hôtesse prit la