Chers, Monsieur le Marquis de Renoncour

Dans ce qui va suivre jugé par vous-même que je ne me positionne ni en juge ni en tant qu'en censeur.

J'ai pu lire avec attention votre avis d'auteur sur votre ouvrage Manon Lescaut. En tant qu'homme de qualité, je ne doute point de votre vertu et de la sincérité de vos mots. Je conçois tout à fait la nécessiter de cette préface, face à cet ouvrage qui pourrait scandaliser les lecteurs les moins avertis d'entre nous face à la vie de débauche du personnage principal Des Grieux. En réponse au critique fait à votre égard, je n'ai pas trouvé d'intérêt que vous vous justifiiez sur votre âge. Pour écrire ¨ des aventures de fortune et d'amour ¨, car étant âgée d'un certain âge vous devez être un homme bien placé, et expérimenté pour avertir des infortunes de la vie et de leur conséquence. Ainsi, je pense tout de même comme le disait bien Corneille témoin de mon jeune âge que ¨ la valeur n'attend pas le nombre des années¨ . L'écriture de votre ouvrage était de bonne foi pour sensibiliser, les inexpérimentés et les candides de cette vie. Je comprends que cela ait pu être mal interprété, car vos critiques et moi également divulguons le faîte que le personnage Des Grieux ne reçoit aucune leçon de la vie et est toujours amoureux de Manon même quand on connaît la fin de cette turpitude. Le trouble régnant toujours sur vos intentions même en conclusion de ce récit . Mais de cette fin il ne résulte que la possibilité au lecteur averti de trouver la leçon de morale dans cet ouvrage et de ne voir que le vice pour les autres. Au mépris de vos remarques pertinente et juste pour éclairer le lecteur sur la voie de la vertu et lui faire comprendre qu'entre nos pensées et nos actes se cache un gouffre n'en déplaise au précepte de la morale.

Cordialement, et avec toute mon admiration une lectrice avertit.