Vendredi le 16 juin 1737
Chère Duchesse de médécis,
Mon âme n’en est plus capable d’attendre, dès la minute où je lus votre lettre, mon cœur s’accéléra à un rythme effréné, chaque ligne me faisait vivre des émotions auxquels je n’aurais jamais cru possible par le biais de lettres. Vous me manquez terriblement, je maudis cette guerre qui nous sépara depuis si longtemps, je n’ai d’yeux que pour vous, vous hantez mes rêves chaque nuit. Je rêve du jour où nous serons ensemble, enlacés tendrement l’un dans l’autre, où nous nous marierons sous un coucher de soleil, à notre lune de miel, vous et moi, comblant nos sentiments les plus puissants.
De ma plume, je vous écris pour vous envoyer toutes mes prières pour que votre très chère mère se rétablisse au plus tôt. Cela ma bouleversé d’apprendre votre chagrin et j’en suis tout autant chagriné, je peux ressentir votre douleur si loin sommes-nous et en suis très affecté.
J’ai de bonnes nouvelles à vous rapporter, la guerre est pratiquement finie, il ne reste qu’à trouver les derniers rebelles et je pourrai vous rejoindre, vous consoler et vous aimer. J’ai si hâte de vous revoir que j’ai de la difficulté à ne point trembler pour écrire cette lettre chargée d’émotion. C’est avec un grand honneur que j’accepte votre invitation au bal qui se tiendra à votre palais. Ce sera avec un grand honneur que nous pourrons officialiser la date de notre mariage.
Amoureusement votre chevalier de l’embrasement
Seigneur De L’Embrasement
Bonjour chère duchesse,
Je me présente, Échope De La Montagne, vassale du seigneur de l’embrasement. Je fus sont loyal combattant au cours de toutes ces batailles, mais au cours de la dernière offensive sur les rebelles, le seigneur s’est fait prendre par derrière et par le plus grand des malheurs il n’a survécu que le moment de me donner cette lettre, qui lui semblait si chère, et m’a mandé de vous la faire parvenir à tout prix.
Mes sincères condoléances pour le seigneur de l’Embrasement qui vous