Contexte : nous sommes le mardi 17 novembre 2015

Je suis étudiante en première année, en Institut de Soins Infirmier. J’effectue actuellement mon premier stage dans une clinique psychiatrique d’Indre-Et-Loire dans le service de gérontologie-psychiatrique qui correspond à un service psychiatrique pour les personnes âgées.

Je prends en charge Madame V qui a 84 ans, née le 7 septembre 1931.
Madame V est autonome, se déplace avec une canne et porte des lunettes.
Elle est entrée dans ce service le 21 octobre 2015 afin de traiter sa soudaine dépression et ses crises d’angoisse. Aujourd’hui cela fait donc 27 jours qu’elle est présente.
Dans les services de psychiatrie, il existe différents modes d’hospitalisations : l’hospitalisation d’office (par un représentant de l’état si le malade met en danger sa vie ou celle des autres), l’hospitalisation à la demande d’un tiers (par une personne proche du malade, famille ou ami) et l’hospitalisation libre (par le malade lui-même). Madame V, elle, a décidé elle-même de se faire hospitaliser suite à de violentes crises d’angoisse, elle est donc là en hospitalisation libre sous avis de son médecin traitant qui lui a conseillé cette clinique.

Madame V est veuve depuis sept ans, elle a quatre enfants dont trois garçons et une fille. Un de ses fils et sa fille vivent dans l’Indre-Et-Loire ce qui leur permet de lui rendre très souvent visite. Elle a également huit petits-enfants et huit arrières petits-enfants qui lui rendent également visite régulièrement.
Madame V a trois sœurs mais deux sont décédées ; l’une d’un cancer du foie et l’autre de démence, ce qui l’angoisse très fortement car elle a peur de « mourir folle elle aussi ».

Madame V vit seule dans une petite maison et bénéficie d’une aide-ménagère qui vient une fois par semaine. Avant d’être retraitée, madame V travaillait en tant que bouchère dans une grande surface. C’est une personne très manuelle qui aime travailler de ses mains. Malheureusement, madame V est