ERIBON Alice 2nde5DISSERTATIONJean-Baptiste Poquelin, plus connu sous le nom de Molière, est un comédien et dramaturge français. Sa troupe est celle du roi, Louis XIV, dès le début de son règne. Ce dernier instaure la doctrine classique qu’il privilégie pour son ordre, sa discipline et qu’il trouve plus didactique. Les nombreuses œuvres satiriques du dramaturge font l’objet de critiques et sont même parfois censurées. Molière écrit et met en scène Dom Juan alors que la génération …afficher plus de contenu…

L’œuvre scandalise par ses propos provocateurs. En effet, dénué de scrupules, Dom Juan a de nombreux vices qu’il n’hésite pas à utiliser et à s’en vanter. Dans la scène 1 de l’acte III il exprime son mépris et critique la médecine qu’il considère comme superflue puis affirme qu’il croit en « deux et deux sont quatre et en quatre et quatre sont huit ». Sans foi ni loi, Dom Juan attaque la religion lors de la scène 2 de l’acte III, lorsqu’il promet de donner un louis d’or à un pauvre s’il jure. Malgré les avertissements de ses proches notamment Sganarelle, son valet ou Dom Louis, son père, à de nombreuses reprises il provoque le ciel, le défie et continue de s’en moquer …afficher plus de contenu…

Tout d’abord, il balbutie des justifications contrefaites à Don Elvire pour expliquer son départ précipité juste avant leur mariage. Ensuite, il promet fallacieusement à Mathurine et Charlotte, deux pauvres paysannes, de les marier, une promesse qui ne tiendra pas évidemment. Dom Juan manque de philanthropie, de respect et se moquant de toutes les principes de la vie. Sans surprise, cela provoque la colère des personnages qui l’entourent mais aussi des spectateurs de l’époque qui s’indignent face à la pièce de Molière ne respectant pas les règles du classicisme. Le classicisme repose sur les unités de temps, d’action et de lieu mais aussi sur les règles de bienséance. Seulement, Molière préfère concevoir ses pièces de théâtre comme il l’entend et les règles imposées par le roi sont mises à mal particulièrement dans Dom Juan. Premièrement, Molière n’obéit