Mon rêve familier - paul veralaine
Paul Verlaine est un poète français du XIXème siècle, né en 1844 et il est mort en 1896 à Paris. A partir de 1862 il fréquente cafés et cercles littéraires et devient membre de la Pléiade. Il est un admirateur des poèmes de Charles Baudelaire et va publier son premier recueil de poésie, Poèmes saturniens en 1886. Dans le poème « mon rêve familier » Verlaine se renferme dans son rêve, et se construit l’image de la femme idéale à la fois amoureuse et sensible qu’il n’a jamais connue. C’est également une confession difficile d’un homme malheureux.
Ce poème est un sonnet. Ecrit en 4 strophes est composé de deux quatrains avec des rimes embrasées et de deux tercets il y a deux enjambements, un au début de la première strophe et un second à la fin de la dernière strophe. Il y a au deuxième vers une allitération en « m » pour relever la douceur de la femme.
Dans le 1er vers on retrouve le présent d’habitude « je fais souvent ce rêve » de plus le déterminant « ce » indique que le rêve est déjà connu. La femme n’est pas nommée, elle est inconnue mais pourtant aimée du poète. On retrouve un amour réciproque entre le poète et la femme rêvée « et que j’aime, et qui m’aime ». Elle peut comprendre le poète et ses émotions « mon cœur transparent » (V.5) « et m’aime, et me comprend » (V.4), « Car elle me comprend » (V.5), et elle peut aussi le rassurer « Elle seule les sait rafraîchir » (V.8). Verlaine réalise un vague portrait d’une femme dont il a rêvé, il en tire un portrait flou où le lieu et le temps ne sont pas définis. La femme en elle-même n’est pas non plus définie « ni tout à fait la même « (V.3) « Ni tout à fait une autre » (V.4). Ses apparences physiques ne semblent pas importantes aux yeux de l’auteur qui se souviendra plutôt de son regard et de sa voix. Son regard est comparé à celui d’une statue «