In Nomine Domini Nostri Jhesu Christi
Très Chrétiens, Très Hauts, Très Excellents et Très Puissants Princes, Roi et Reines des Espagnes et des iles de la Mer, Nos seigneurs. En cette présente année 1532, sous l’autorité du grand chef militaire Francisco Pizarro, et avec le soutien de Sa majesté d’Espagne, nous faisons une expédition dans le but de découvrir une ville dont a eut vent mon cousin Francisco Pizarro, il y a cela quelques années, par des indigène du

Panama, qu’une grande cité abriterait des richesses en or immenses, elle se nommerait Biru ou Piru. Et après les récents événements, moi, Pedro Pizarro, je décide de rédiger un journal pour faire part à Vos Altesses de mes observations sur cette nouvelle expédition.

15 novembre 1532

Pour les incas, la fin de vie d’un soleil correspondait a la fin d’une aire. Et il y en eut quatre, quatre soleils à avoir précédé nos temps. Chaque changement d’aire se passait

tragiquement, l’humanité fut détruite et sera reconstruite. Ainsi, l’arrivée des espagnols passe la légende à la réalité pour ce peuple.
Nous sommes le 15 novembre 1532, nous avons élu campement à Cajamarca, une ville a moitié abandonnée par les indigènes. Il y a quelques jours, Francisco m’a convoqué dans sa tente et m’a fait part de ses plans : la cité du Piru connait une guerre civile très importante qui divise l’empire en deux pour une histoire de succession au trône. Selon lui c’était le moment propice pour assoir le pouvoir espagnol. Si les rumeurs s’avéraient juste, l’or détenu par ces indigènes n’aurait

de limite que le salut de nos âmes dans l’Hadès.
Aujourd’hui est surement un des jours le plus remarquable de notre expédition, notre commandant Francisco Pizarro a profité de la présence d’Atahualpa, le souverain inca, pour l’inviter. Ainsi, nous le verrons à l’aube. De nouveau , Francisco réunit les hommes, adoptant la voix d’un chef, il fait un discours brutal, tel celui que ferait un roi d’antan devant ses hommes, les