Monologue d'arnolphe
La première scène de l’acte IV est un monologue. Entre ces deux scènes, Arnolphe a eu une entrevue avec Agnès.
La scène 7 du quatrième acte constitue le dernier monologue d’Arnolphe.
Ce mode de prise de parole présente divers intérêts : il fait le lien entre différentes partie de la pièce ; sert de cadre à la description des sentiments et de la psychologie d’Arnolphe et permet d’évaluer l’évolution de ce personnage. Il met également en relief l’ambiguïté du personnage d’Arnolphe.
1) Le monologue comme outil participant à la cohérence de la pièce
le monologue assure en partie la cohérence entre les scènes et les actes. En effet, il permet, dans un premier temps, de découvrir au spectateur les projets d’Arnolphe. Ces derniers sont visibles grâce à la présence d’impératifs, de futurs, et de l’emploi répété du verbe « vouloir ».
Le monologue de l’acte IV, voit le personnage décider de faire tout ce qui est en son pouvoir pour contrarier l’amour des jeunes amants, comme le montre le futur : « je rendrai, ma foi, vos espérances vaines ». Ici, aucune action précise n’est citée, l’homme clame simplement sa volonté de se battre, sans expliquer de quelle manière il compte s’y prendre.
Dans la scène 7 de l’acte IV indiquent es intentions d’Arnolphe. On trouve ainsi l’expression : « J’empêcherai du moins qu’on s’empare du reste » qui montre la résolution du personnage à mettre tous les obstacles possibles au bonheur d’Agnès et d’Horace.
le monologue de la scène 1 du quatrième acte est destiné à faire comprendre au spectateur comment s’est déroulée l’entrevue entre Agnès et son tuteur. En effet, à la fin de l’acte III, Arnolphe avait appris qu’Agnès avait envoyé à son insu une lettre à Horace, il avait alors résolu de visiter la jeune fille. Le monologue qui ouvre l’acte IV nous apprend qu’Agnès a soutenu cette entrevue avec le plus grand calme, tandis que le vieil homme perdait progressivement son calme : « elle n’est pas émue »