Monomythe
UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL
LE SIDDHARTHA DE HERMANN HESSE ET
LE MONOMYTHE DE JOSEPH CAMPBELL
MÉMOIRE
PRÉSENTÉ
COMME EXIGENCE PARTIELLE
DE LA MAÎTRISE EN SCIENCES DES RELIGIONS
PAR
CLAUDE HARVEY
MARS 1995
2
AVANTS-PROPOS
Lorsque je suis arrivé à l’UQAM à l’hiver 1993, j’avais une forte intuition de mon projet de recherche mais aucune idée de la forme qu’il pourrait prendre concrètement. Aussi, quand j’ai entrepris de choisir un directeur pour mon mémoire et que j’ai fait le tour des bureaux des professeurs, on m’a fait comprendre qu’avec une aussi belle intuition mais si peu de forme pour ce projet, je balayais beaucoup trop large et que de toute façon je défonçais des portes ouvertes.
Déçu, j’en suis même venu à repenser ma présence à l’UQAM, en sciences des religions. Après bien de heurts, soubresauts et revirements, grâce à la suggestion inspiratrice d’un professeur, Jacques Pierre, j’ai trouvé finalement la manière de donner une forme universitaire acceptable à cette intuition que j’avais depuis des années: le phénomène religieux dépasse largement le contexte des sociétés et des cultures. En effet, lorsque j’ai redécouvert la richesse de la pensée de Hermann Hesse et pris contact pour la première fois avec la grande qualité herméneutique des études de la mythologie de Joseph Campbell, la joie s’est faite dans mon cœur: je pourrais enfin justifier mon intuition aux yeux de tous et peut-être aussi convaincre quelques sceptiques et détracteurs.
C’est pourquoi, je voudrais remercier ici les personnes qui m’ont aidé à réaliser ce mémoire. D’abord évidemment mon directeur, Guy Ménard, qui m’a aidé grandement à améliorer la qualité de mon écriture ainsi qu’à prendre en considération les aspects moins intéressants d’une recherche de cette envergure.
Aussi, je voudrais remercier Denis Jeffrey, un compagnon de recherche et un ami, avec lequel, à l’intérieur d’un projet qui nous rassemble présentement, j’ai de