Monsieur de sainte colombe
Témoignages sur Monsieur de Sainte-Colombe
Le Mercure galant de 1679 nous rapporte que Monsieur de Sainte-Colombe assista à la création d'un opéra de Lully
Jean R ousseau, Traité de la Viole,1687
« De tous ceux qui ont appris à joüer de la Viole de Monsieur HOTMAN, on peut dire que Monsieur de SAINTE COLOMBE a esté son Ecolier par excellence, & que mesme il l'a beaucoup surpassé ; car outre ces beaux coups d'Archet qu'il a appris de Monsieur HOTMAN, c'est de luy en particulier que nous tenons ce beau port de main, qui a donné la dernière perfection à la Viole, a rendu l'execution plus facile & plus dégagéee, & à la faveur duquel elle imite tous les plus beaux agréments de la Voix ; qui est l'unique modelle de tous les Instruments : C'est aussi à Monsieur de SAINTE COLOMBE que nous sommes obligez de la septième chorde qu'il a ajoûtée à la Viole, & dont il a par ce moyen augmenté l'estenduë d'une Quarte. C'est luy enfin qui a mis les chordes filées d'argent en usage en France, & qui travaille contiuellement à rechercher tout ce qui est capable d'ajoûter une plus grande perfection à cét Instrument, s'il est possible. On peut aussi ne pas douter que c'est en suivant ses traces que les plus habiles de ce temps se sont perfectionnez, particulièrement Monsieur MARAIS, dont la science & la belle execution le distinguent de tous les autres, et le font admirer avec justice de tous ceux qui l'entendent. Tous ceux enfin qui ont l'avantage de plaire, en ont l'obligation aux principes de Monsieur de SAINTE COLOMBE, & si quelqu'un vouloit chercher la perfection du Jeu de la Viole par d'autres moyens il s'en eloigneroit, en sorte qu'il ne trouveroit jamais » .
Marin Marais publie un tombeau de M. de Ste Colombe en 1701.
Évrard Titon du Tillet, Le Parnasse françois, 1732, article « Marin Marais ».
« Il est vrai qu’avant Marais Sainte Colombe faisoit quelque bruit pour la viole ; il donnoit même des Concerts chez lui, où deux de ses filles