Monsieur
Donc quand j’ai eu la possibilité d’emprunter ce livre à une collègue, je me suis dit que j’allais en lire trois pages avant de sombrer dans une profonde léthargie (note pour plus tard : quand le Elle devient votre principal source de conceptualisation, penser à changer de boulot). Mais c’était sans compter le style joliment troussé et l’audace de Marie-Claude Sicard… A vrai dire, son discoure détonne au sein du petit milieu de l’analyse marketing du luxe, et cela pour une raison qu’elle avance elle-même et qui me paraît assez fondée : « [les publications sur le luxe] sont le fait d’auteurs qui ont été, sont ou espèrent être un jour les responsables ou les conseillers des maisons de luxe françaises […]. Même chose, plus curieusement, pour les enseignants dont on pourrait penser qu’ils sont plus indépendants. Mais d’une part certains d’entre eux opèrent dans des écoles ou pour des formations partiellement ou totalement subventionnées par telle ou telle marque de luxe et d’autre part il leur arrive, à eux aussi, d’intervenir à titre de conseil auprès de ces–mêmes marques. » Arrivée à ce point de l’introduction, je ne tiens plus sur mon siège de métro et je me retiens de faire des petits sauts sur la banquette en moleskin : 2009, il a fallu 2009 pour voir écrite cette vérité ! Dans mes bras Marie-Claude ! Je ne peux alors