Montaigne - les essais - lecture analytique
Lecture analytique :
Montaigne est issu d'une famille aristocrate, il reçoit une éducation riche qui illustre un idéal nouveau de la Renaissance -Humanisme. Il s'intéresse à l'Antiquité, textes bibliques, arts, magistrat au parlement de Bordeaux et maire de cette ville.
1571 : consacre sa vie à écrire les Essais, œuvres autobiographiques qui comportent des réflexions sur la vie des hommes, ces réfléctions sont nourrit de sa culture livresque et d'expériences personnelles.
L.1-5 : on nous présente la manière dont combattent les Cannibales (tous nus, arcs + épées de bois, épieux).
L.6,à 26 : Châtiment, acte même de Cannibalisme
L.26à 34 : Point de vue de l'auteur
L.35à 46 : Exemples précis justifient la barbarie
L.47à49 : Conclusion
THESE : Montaigne dit ici que les cannibales ne sont pas aussi barbares qu'ils le paraissent.
Quel regard Montaigne pose-t-il sur les sauvages ?
Le mode d'argumentation utilisé par Montaigne réussit-il à convaincre le lecteur et comment légitime t-il sa version ?
Utilisation de phrases complexes, des périodes très longues, très ponctuées pour s'exprimer très précisément en donnant des détails. Un raisonnement inductif car Montaigne fait le récit des combats entre sauvages et progressivement va annoncer sa thèse.
L.15-16 : Constat paradoxal
La violence n'est pas réduite à des actes barbares mais ici Montaigne leur donne une dimension symbolique et morale. La référence l.35 à Chrysippe et Zénon est présente pour légitimer la thèse → c'est un procédé courant à la Renaissance, référence aux auteurs antiques pour valider un propos qui ne doit pas émaner d'une seule personne mais trouver sa source dans une tradition littéraire.
Argument d'autorité, anthropophagie= pratique noble. Dans une description, l.6-15 apparaissent les différents étapes de l'acte cannibale. Il se termine par une fête car chacun est fier d'avoir accompli un acte sanglant. Le massacre est brutal et il suit un