Montaigne les essais i de l'oisiveté
Ibsen est un dramaturge norvégien du 19ème siècle. Ses principaux critiques caractérisent son théâtre en quatre phases principales dont le romantisme, le drame social, psychologique et le théâtre dit autobiographique. Ibsen, bien que d’origine norvégienne, décide alors de vivre en Europe où il n’hésitera pas à dénoncer la société de son pays d’origine à travers ses écrits, notamment la célèbre pièce de théâtre Les Revenants.
Le passage que nous allons étudier suit l’incipit où l’on nous présente la domestique de Mme Alving Régine, son père Engstrand et le pasteur Manders. Cet extrait nous fait désormais découvrir le personnage de Mme Alving(…); un long dialogue s’instaure entre cette dernière et le pasteur Manders venu exclusivement pour l’inauguration de l’asile du chambellan Alving.
Nous pouvons donc nous demander en quoi ce passage d’apparence purement instructif nous amène à une dénonciation des conventions et de l’hypocrisie à laquelle se prête la société norvégienne.
Le retour d’Oswald, l’inauguration de l’asile du chambellan ainsi que les débauches auxquelles se prêtent Engstrand feront l’objet d’une première partie. Puis, nous tenterons d’observer l’ambigüité que dégage la relation entre Mme Alving et le pasteur Manders. Enfin, nous verrons comment ce dialogue et plus particulièrement le personnage du pasteur invite le lecteur à supposer une éventuelle critique des conventions, de la morale, des règles et de la tradition.
Ainsi, différents évènements sont évoqués à travers le dialogue entre les deux personnages. « La fête de demain » mentionné page 14 par le pasteur fait à nouveau référence à l’inauguration de l’asile du chambellan Alving dont il était déjà question durant la confrontation entre Régine et Engstrand et pour laquelle il est spécialement venu comme l’indique la citation « me voici comme promis ». De plus, on remarque que le pasteur Manders ôte ses fonctions religieuses pour devenir le conseiller et