Montaigne les essais
La femme est associée à une fleur, la colchique. Mais cette fleur est vénéneuse, c’est un poison. C’est donc l’inverse du mythe de la femme fleur. On est face à un échec amoureux. A la même époque, il rencontre Annie Playden. ChezApollinaire, le sentiment d’être mal aimé est constitutif de sa nature même.
I- l'utilisation d'un mythe
Pour dire que l’amour est un poison dont il faut s’éloigner, Apollinaire réutilise le mythe de la femme fleur déjà utilisé par Ronsard. Mais dans cette comparaison, l’amour de la femme est toujours une souffrance
A- La fleur présentée comme un poison
Les colchiques sont des plantes des prés qui sont un poison violent pour les hommes et les animaux. Le verbe « s’empoisonne » revient deux fois dans le poème.(correspondance s’établit entre les vaches et le poème.) renvoie a l'attitude d'Apollinaire.Chaque fois qu'on goûte à l'amour on s'empoisonne. comparaison : notion de temps pour symboliser la conséquence qui peut être la mort (lentement, tout doucement l.3; l.13). relation (verbe)empoisonner et de (adverbe) lentement pour insister sur la lenteur des animaux et de la mort. On a un sentiment d’étirement de quelque chose dont on ne voit pas la fin.
B- La présence de la femme et l’inversion du mythe La présence du regard qui tue et fascine est récurrente chez Apollinaire. La femme présentée à travers le regard (yeux l.5 et 7, paupières l.11). La parole du poète qui s’adresse à la femme aimée.
Il y a une construction en miroir : les animaux s’empoisonnent par la fleur et le poète s’empoisonne aussi.
Aux vers 5-6, la comparaison est faite entre la fleur et les yeux. Les yeux sont comme la fleur qui est violette comme les cernes des yeux et comme l’automne. Le suffixe –âtre (violâtre) est péjoratif(souffrance, fatigue, cassure amoureuse)
La couleur concerne plus les yeux :l.5 « Y fleurit tes yeux comme cette fleur la» comparaison