Montesquieu - le commerce
Dans cet extrait de son ouvrage De l’esprit des lois, Montesquieu souhaite mettre en évidence que commerce et paix vont de pair. Le commerce unissant les nations et les hommes s’opère à un intérêt commun. Les échanges commerciaux permettent la paix entre les Etats et organisent les rapports sociaux entre les individus. Il s’agit donc ici de montrer en quoi les échanges commerciaux peuvent assurer la paix entre les nations mais également réguler les rapports entre les individus, afin de constituer un véritable tissu social. Cependant l’auteur émet une réserve sur l’intégrité du commerce ; en effet, le fait que les individus ne conversent que dans leurs propres intérêt apparait pour lui comme étant appauvrissant pour l’âme de chacun. Le commerce, est certes, source de paix, en unissant les nations mais ne s’unit que par l’intérêt égoïste des individus.
Il s’agit donc ici de se demander quels sont les liens de causes à effets qu’engendre de les liens commerciaux.
En ce sens, Montesquieu développe donc sa thèse en trois parties. Il commence, des lignes 1 à 7, par introduire le principe du commerce entre les hommes et entre les nations. Il lie à l’idée du commerce la diffusion de moeurs douces, où les transactions peuvent se faire de façon ouverte et paisible, et s’avérer être relativement positives pour la société. Puis, des lignes 8 à 14, il développe le fait que les échanges se révèlent être favorables à la paix entre les hommes, seulement s’ils se déroulent dans un cadre d’entente mutuelle. Dans une dernière partie, des lignes 15 à 23, il se penche sur les dérapages liés au commerce et l’aboutissement négatif que