Mouvement fluxux
Découvertes et regrets :
Les techniques éducatives m'ont permis de mieux appréhender les liens qui pouvaient exister entre l'expression corporel (notamment la danse), la musique contemporaine et la peinture. Travail particulièrement intéressant la première semaine avec Camille.
De plus, j'ai appréhendé malheureusement de manière trop superficielle un courant artistique que je ne connaissais pas, le mouvement «Fluxus». Dans une certaine mesure, ce dernier m'a permis de mieux appréhender certaines œuvres d'artistes qui jusqu'alors ne m'interpelaient pas. Il est vrai que lorsque je regardais certaines peintures contemporaines, mon réflexe premier était de penser que celles-ci n'étaient que des pharisaïsmes. Ma vision est moins systématique désormais ; j'envisage certaines créations de manière différente. Même s'il est vrai que je considère toujours qu'il existe des «arts-posteurs» qui utilisent et ont utilisé «Fluxus» à des seules fins mercantiles. Ce qui est en sois un non sens.
Cependant, une fois encore, je ne peux que regretter de n'avoir pas eu l'occasion d'approfondir plus avant la connaissance de ce courant. Le planning privilégiant plus le temps consacré au cheminement intérieur, la réflexion pour la création d'œuvres.
De plus, il me semble que plusieurs artistes qui revendiquent l'influence du mouvement Fluxus, , n'ont en réalité qu'une lointaine parenté avec le manifeste de George Maciunas (1963).
En effet, celui-ci dénonçait l'art «d'avant» Fluxus, comme quelque chose seulement «accessible à l'élite sociale et aux institutions...»[1]. Il déclarait encore que «l'art-amusement» «...n'a pas de valeur marchande ou institutionnelle », ou encore, que. «La valeur de l'art amusement doit être modeste en étant illimité, produit pour la masse, obtenu de tout et éventuellement produit de tout.»[[2]
Cela donne l'impression que nous soyons aujourd'hui bien loin de ces postulats qui étaient entre autre censés contester l'ordre