Mouvement republicain populaire
Héritier du Parti démocrate populaire et de mouvements régionaux comme l'Union populaire républicaine (Alsace) et l'Union républicaine lorraine, fondé en 1944 par Georges Bidault, il se voulait le parti des résistants démocrates-chrétiens qui souhaitaient dépasser le clivage droite-gauche et celui de la « fidélité » au général de Gaulle.
Avec le Parti communiste français, le MRP fut le grand vainqueur des élections législatives de 1945 et participa, avec celui-ci et les socialistes (SFIO), au système du tripartisme
Georges Bidault, Robert Schuman, Pierre Pflimlin, membres de ce parti, jouèrent un rôle important sous la Quatrième République et furent présidents du Conseil. Auguste Champetier de Ribes fut président du Conseil de la République et Pierre Schneiter, président de l'Assemblée nationale.
Divisés sur la question algérienne ses membres se rallièrent au gaullisme, ou bien, avec Jean Lecanuet, fondèrent, en 1966, le Centre démocrate futur CDS qui compose l'UDF
Les derniers ministres MRP ont été ceux du gouvernement de Georges Pompidou (Pierre Pflimlin (1956-59), Maurice Schumann (1944-49)). Ils ont démissionné à la suite de la conférence de presse du général de Gaulle sur l'Europe en mai 1962.
Le 13 septembre 1967, le MRP cesse d'exister, marginalisé par la montée du Centre démocrate.
L'UDF fut à l'origine fondée en 1978 par Michel Poniatowski sur l'idée de Jean Lecanuet et de Jean-Jacques Servan-Schreiber pour aider le président Valéry Giscard d'Estaing à disposer d'un parti le soutenant lors des élections législatives. C'était une confédération de divers partis du centre et de la droite non-gaulliste.
Après avoir connu le succès dans les années 1970/1980 suite à l'élection de Valéry Giscard d'Estaing à la présidence de la République et au gouvernement de Raymond Barre, l'UDF apparut de façon croissante comme un syndicat