Mouvements de la pensée économique
1. Antiquité - Moyen Âge
C’est avec la civilisation grecque (Platon et Aristote) qu’apparaissent des amorces de théories économiques. Malgré, cela l’économie n’est pas encore un sujet d’étude en soi.
Au Moyen-Âge, la religion (le christianisme) est un obstacle au développement économique. En effet, le commerce à but lucratif était interdit aux Chrétiens. Puisque ce commerce ne leur est pas interdit, les juifs sont alors l’élément moteur de l’économie.
En dénonçant l’immobilisme du Moyen Âge, Calvin apporte une révolution en matière économique et reconnaît le capital, le crédit, l’intérêt, la banque, le commerce et le profit.
Le travail devient un but et n’est plus une punition divine.
2. Les premiers pas de la science économique
La période de 1450-1750 qui se caractérise par un long flou économique est appelée mercantilisme. C’est un courant selon lequel la richesse d’une est constituée par les métaux précieux qu’elle possède. Le rôle de l’état est d’acquérir l’or, symbole de richesse.
On distingue : - le mercantilisme anglais : c’est grâce au commerce que la prospérité est acquise - le mercantilisme français : développement de l’industrie, exportations importantes - le mercantilisme espagnol : prospérité acquise par le pillage des civilisations sud-américaines.
Au 17e, se crée l’école des physiocrates, opposée aux idées mercantilistes. Pour les physiocrates (François Quesnay), toute richesse vient du sol et seul le développement de l’agriculture permet de créer ce surplus de biens qui fait la richesse de l’état.
3. L’époque classique
Adam Smith est le fondateur de l’école classique. Pour lui, la liberté est la clé du progrès, l’état ne doit s’occuper que de l’armée, l’administration et la diplomatie. Selon Smith, la richesse d’un pays dépend de la richesse des individus. Il faut donc laisser faire l’individu en toute liberté et la nation s’enrichira, car