Musique celtique
La musique celtique se dit des musiques (populaires, traditionnelles ou savantes) originaires des nations celtiques ou qui revendiquent une identité celtique[ ], à savoir : l'Écosse, l'Irlande, l’Île de Man, les Cornouailles, le Pays de Galles, la Bretagne, les Asturies, la Galice et la Suisse Romande.
Il est possible d'en trouver la trace dans des pays où la musique fut importée par les colons originaires des pays celtiques, comme l'Australie, les États-Unis, etc. On utilise ce terme au singulier ou au pluriel.
Au singulier, « musique celtique » a deux sens : soit une référence géographique basée sur l'origine et la culture des peuples concernés, soit une référence ethno-musicologique. Dans ce sens, on considère que lorsque les musiques des pays celtes ont gardé de vrais caractères bretons, irlandais, etc., subsiste un ensemble de tendances propre à la musique celtique. Le principal défenseur et promoteur de cet angle de vue est Alan Stivell. Il dit (dans "Telenn, la harpe bretonne" et www.alan-stivell.com/blog), pour résumer :
"Au sens ethno-musicologique, la musique celtique existe de manière très minoritaire à l'intérieur même des pays celtes. Minoritaire n’est pas inexistence. Le plus détectable en Pays Fisel, en partie dans le Vannetais, au Donegal, au Connemara, dans les Hébrides. Il y a un certain nombre de critères objectifs rassemblés, d'une manière unique, dans la musique celtique. C'est l'ensemble de ces critères qui la définit, notamment : - Gammes défectives - Intervalles non-tempérés ou suivant d'autres tempéraments. - Mélodies tournant autour du tempo (quand il y en a). - Importance du « tuilage ». - Rythmes souvent pas franchement binaires ou ternaires. - Structures simples le plus souvent (8 temps, etc.). - Mais, dans l'interprétation, superpositions rythmiques et cycles complexes (mais pas de mesures composées). - Esthétique des timbres : plus grande mise en valeur des harmoniques et des aigus. - Le principe du bourdon