Mélancholia - Victor Hugo
Tout d'abord, on peut remarqué que le registre pathétique est omniprésent dans cet extrait. En effet, nous pouvons trouver « froid » v.23 ; « mal » v.24 ; « vieux » v.28 ; « misère » et « démon » v.32 ; « pauvre » v.35 ; « meure » v. 36 qui représente bien l'expression d'une souffrance, et d'une certaine pauvreté. On y trouve aussi des verbes au présent d'énonciation qui permettent de rendre plus réel l'action, comme « regarde » v.20 ; « chante » v21 ; « vient » v.23 ; « sont » v.24 ; et « passe » v.27. Victor Hugo personnifie la faim v.27, la qualifiant de bête qui « passe sa griffe sous la porte », donc comme quelque chose de dangereux, de féroce, ce qui met en évidence le fait que la vie est cruelle avec cette jeune femme. La misère est aussi personnifiée v.32, comme étant un démon, qui parle à son oreille, la poussant à commettre des actes malsains. Puis, les modalités exclamatives ainsi que les interjections « hélas » v.33 ; et « Ô » v.26 et v.34 donnent un effet d'insistance sur cette misère dont elle n'arrive pas à sortir, sur cette souffrance ressentie. L'exclamative v.36 « il faut donc qu'elle meure ! » enlève tout espoirs à la jeune femme, et montre encore une fois, à quel point la vie est cruelle avec elle. Enfin, nous pouvons remarqué qu'une assonance assez intense en [o] provoque dans le poème de l'obscurité, de la