Mémoire travailleurs pauvres
Le terme "travailleur pauvre" apparait régulièrement au sein d'article de presse, de reportages télévisés...Cela a suscité mon intérêt que ce soit durant mes stages effectués ou les enseignements théoriques suivis. En étudiant cette population de plus près, j'ai souhaité travailler sur une difficulté principale qu'elle rencontre: l'accès et le maintien au logement.
Les travailleurs pauvres sont confrontés à la précarité du travail, qui outre le fait de ne pas pouvoir assurer des ressources suffisantes à ces personnes, s'ajoute une précarité matérielle qu'est le logement.
Avoir un logement est un droit pour tous, une condition essentielle pour réussir l'insertion sociale et professionnelle. En effet bénéficier d'un logement est indispensable à la sociabilisation, le logement est le moyen préalable à la recherche d'une stabilité : équilibre de la cellule familiale, équilibre du salarié...
Afin d'endiguer ce phénomène qu'est l'exclusion par le logement, les pouvoirs publics ont développé depuis plusieurs années des moyens divers pour aider les personnes défavorisées à y accéder.
La loi Besson de 1990 relative au droit au logement a insisté sur le fait que l'accès au logement est un droit en renforçant l'organisation et la cohérence du dispositif d'accès et de maintien dans un lieu d'habitation.
En 1998, la loi contre les exclusions reprécise cette disposition, puisqu'elle consacre, parmi ces nombreux volets : le logement qui à lui seul représente plus d'un tiers des articles.
La réforme initiée par la loi 2002-2 a pour principaux objectifs d'articuler l'innovation sociale et médico-sociale, en adaptant les structures et services aux besoins et à la promotion du droit des usagers. Malgré cette réforme, le nombre de personnes sans logement ne fait que croître. De nombreuses études ont été menées sur ce sujet, notamment en 2001. Cette dernière montre que le nombre de sans domicile fixe augmente, 80 000 S.D.F ont été recensés