Mérimée
Tout d’abord, elle ne veut pas partir avec José en Amérique, parce qu’elle ne l’aime plus. Elle est trop franche pour se taire ou simuler un amour pour lui. Elle croit au destin, donc elle accepte ce dernier. Plusieurs signes lui ont fait comprendre qu’elle mourrait de la main de José : <Pourquoi m’en prendre à lui? (Lucas) Je suis las de tuer tous tes amants ; c’est toi que je tuerai.> Et elle en est convaincue : <j’ai toujours pensé que tu me tuerais. La première fois que je t’ai vu, je venais de rencontrer un prêtre à la porte de ma maison. > Elle ne se sauve même pas, parce qu’elle ne veut pas qu’on pense qu’elle avait peur de lui : <elle ne voulais pas qu’on pût dire que je lui avais fait peur. » Elle meurt courageusement, sans gémir et ni crier : « Elle tomba au second coup sans crier. » José tient tellement à vivre avec Carmen qu’il préfère qu’elle meurt plutôt que de vivre sans elle. Dans la première partie de l’extrait, l’auteur a utilisé plusieurs fois le mot tuer, donc on peut le considérer comme une répétition, mais il donne le sens de cet extrait, parce qu’à la fin du troisième chapitre, José tue Carmen. José a décidé d’aller en Amérique pour commencer une nouvelle vie avec Carmen, mais elle ne veut pas, parce que Carmen est une fille qui veut toujours sa liberté et elle n’a pas