Métaphysique de l'amour
Métaphysique de l’amour, extrait de Le Monde comme volonté et comme représentation est un texte d’Arthur Schopenhauer écrit en 1818. Il évoque les thèmes du désir amoureux, qui est d'abord caractérisé par la prise de conscience d'un manque, dont la satisfaction procure du plaisir ; et de l’inconscience, qui relève de l’ensemble des phénomènes psychiques dont nous n’avons pas conscience. Il avance une théorie selon laquelle les hommes ne sont pas maître de leur destin.
En effet, dans ce texte, il avance une thèse selon laquelle deux individus se choisissent en fonction de certains critères d’idéal, et non pas en raison d’un quelconque désir ou même amour envers ce même individu. Ce concept est pour lui totalement illusoire. Schopenhauer affirme également que ce choix si du partenaire sexuel se déroule dans le simple intérêt de l’espèce, qui lui semble plus important.
De ce fait, peut-on dire que le désir est illusoire ?
Dans un premier moment (lignes 1/8 « le profond… le reste »), nous étudierons la manière par laquelle les hommes choisissent leur partenaire sexuel et pourquoi. Ensuite, nous verrons dans un second moment (lignes 8/14 « Les parents… l’indifférence »), en quoi les actes de l’homme sont inconsciemment dirigés par l’espèce humaine. Enfin, nous analyserons dans un troisième et dernier moment (lignes 14/21 « il y a quelque chose… désirs réciproques ») le rôle de la médiation du génie.
Tout d’abord, l’auteur dit clairement que l’homme observe la femme dans un but précis, et inversement. Les termes employés pour décrire cette analyse sont très accentués : « profond sérieux », « soin scrupuleux », « attention minutieuse » montrent que cette étude est très rigoureuse, voire scientifique. Aucun détail ne doit échapper à l’homme. Les hommes et les femmes s’observent dans le détail, « ils s’inspectent » même, afin de déceler les imperfections de l’autre. On note la recherche d’idéal de perfection chez l’autre des