Méthode_dissertation_juridique_L1_2013
La dissertation
Quel que soit l’exercice proposé (dissertation, commentaire de décision ou cas pratique), l’objectif est identique : il s’agit d’être capable de traiter une question juridique de manière rationnelle. Les deux impératifs essentiels sont donc la clarté et la cohérence du raisonnement.
Si les éléments de cours doivent être compris et appris, la dissertation n’est pas une récitation de cours. Sont également évalués par le correcteur l’esprit d’analyse et de synthèse, la rigueur juridique et la capacité à raisonner. Les principales attentes sont :
de construire un devoir structuré autour d’une démonstration, c’est-à-dire d’un enchaînement logique d’idées reliées entre elles d’appuyer chaque idée de la démonstration sur des arguments juridiques (dispositions normatives, i.e. article de constitution, de loi, de traité ou d’acte réglementaire ; jurisprudence, i.e. arrêts des juridictions françaises, européennes ou internationales ; article de doctrine, i.e. extraits d’articles publiés par des juristes) d’expliciter tous les arguments juridiques utilisés, c’est-à-dire expliquer dans quelle mesure ils soutiennent le raisonnement suivi dans la démonstration.
Vous devez prêter une attention particulière : au plagiat : il est interdit de recopier tout ou partie de passages de manuels, d’articles, de sites Internet etc… Seules des citations, c’est-à-dire des extraits limités, entre « guillemets » et avec indication de la source, sont autorisées ; la paraphrase est considérée comme étant du plagiat à l’expression, au style et à l’orthographe. Il est important d’avoir une bonne connaissance de la langue française. Si cela est plus agréable pour le correcteur, c’est surtout la base d’une bonne démonstration. Dès lors, toute erreur de style, de syntaxe ou d’orthographe vous pénalisera. Bannissez également l’emploi des pronoms personnels (i.e. « je », « nous ») ou impersonnel (i.e. « on ») et préférez les formulations impersonnelles du