Méthodes de la dissertation de philosophie en terminale.
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5 – UN DEBAT OUI/NON N’EST PAS UNE PROBLEMATIQUE !
1- Comment éviter le plan « oui », « non », « peut-être »… ?
A la plupart des sujets, Vous pourriez répondre plus ou moins sèchement « oui », « non », « peut-être » ou « ça dépend des circonstances ». Mais il y a des raisons diverses voire opposées de répondre « oui » ou « non ». Apercevoir ceci permet de bâtir une problématique approfondie et un vrai plan.
2- Exemple d’utilisation de cette technique de problématisation
Prenez un sujet polémique : La peine de mort peut-elle être juste ?
• Voici deux raisons de répondre « oui » à la question. 1) On peut insister sur le fait qu’un psychopathe a un cerveau programmé pour l’être et donc on doit l’éliminer comme toute bête nuisible (Spinoza). 2) Si quelqu’un commet de son plein gré un crime passible de la peine de mort, lui appliquer cette peine revient à reconnaître la liberté de ses actes commis en conscience du risque encouru (Hegel). Des raisons de soutenir le même point de vue sont souvent strictement incompatibles. Ici la 1) défend l’idée que nos actes sont déterminés par des lois biologiques alors que la 2) insiste sur la liberté de nos actes. Si on distingue ces deux points de vue et qu’on envisage la question sous l’angle de la compassion, il semble que : 1bis) si quelqu’un est un criminel suite à des conditionnements biologiques, familiaux, ethniques, etc., il faut l’empêcher de nuire mais aussi le délivrer de ses conditionnements nuisibles 2bis) si un criminel a agi librement, il peut agir autrement, l’isoler, le tester peut permettre de le réhabiliter. L’enjeu problématique du sujet est donc de savoir si le modèle de la justice est l’ouverture du coeur, la compassion ou le droit à la vengeance.
• A partir de là, on peut définir un plan :
Première partie : Le débat de la peine de mort s’éclaire t-il du point de vue du