Méthodologie dissertation philosophie
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Nature des liens logiques entre les termes du sujet : conjonction, disjonction, inclusion, exclusion, équivalence.
Double opération :
⁃ définir les termes pour trouver le(s) présupposé(s), dans le cas où on ne dispose d'aucune culture.
⁃ Astuces : opposés /ressemblances/portrait chinois
⁃ trouver le(s) présupposé(s) pour définir les termes, dans le cas contraire.
Présupposé : qui pose la question ? Qui en est exclu ? Quand, comment se pose la question ? contextualisation du sujet, qui fait apparaître explicitement les tensions entre les termes du sujet. Ces tensions forment le paradoxe.
Le paradoxe vous amène à penser contre vous-mêmes. Penser contre l'opinion, contre ce qu'on pense de manière spontanée.
Problématique :
Cadre à l'intérieur duquel on se propose de réfléchir.
Ce qui est exclu : ou bien oui, ou bien non.
Alternative entre des propositions qui sont des réponses possibles et tentantes au sujet.
Attention : elles ne sont pas contradictoires pour autant, dans la mesure où elles révèlent l'équivocité (polysémie) des termes du sujet.
Enjeu : Raison d'être, signification du sujet. Pourquoi nous pose-t-on cette question ? (ex : A t-on toujours besoin d'un maître ? => enjeu : liberté. C'est dans le rapport à soi-même que la maîtrise se joue, et non pas dans le rapport à l'autre, même si celui-ci est formateur).
Plan :
Examen de différents moments déductifs. (si -premières significations des termes du sujet -alors : thèse ; radicalisation de l'hypothèse, dans la mesure où elle-même ne peut être soutenue jusqu'au bout sans que des contradictions (internes ou externes) apparaissent.
3 parties obligatoirement, qui obéissent à une progression.
Structure de chaque partie :
1 – Présentation de la thèse (en la faisant reposer sur des définitions des termes)
2 – Justification de la thèse : présenter une thèse, un argument, une doctrine philosophique. + un exemple.
3 – Transition : problèmes ou