La prévision météorologique à partir de calculs et d’équations basées sur des lois de physique régissant les mouvements de l’air est un concept qui a été apporté par Richard Lewis au cours des années 1916-1918. Ce procédé avait déjà était avancé par Vhilelm Bjerknes et son équipe de météorologue Norvégien. Il considère que la connaissance de la circulation atmosphérique générale est indispensable pour des prévisions fiables du temps. Ils s’appuient sur des théories relatives à la mécanique et à la thermodynamique de l’atmosphère pour effectuer leurs prévisions. A une époque où le calculateur électronique n’existe pas encore Richardson estime à 64000 le nombre de personnes qu’il faudrait pour s’occuper des prévisions météorologiques à l’échelle du globe. Cependant son évaluation était très approximative car ils se sont rapidement rendus de compte de l’imprécision de leurs prévisions. En effet des erreurs considérables ont été faite concernant les études de la pression atmosphérique : alors qu’il prévoyait une variation de 145 hPa en 6 heures la variation réelle était quasiment nulle. Les intervalles de temps entre les calculs étaient trop longs et certaines théories permettant de vérifier la cohérence des données initiales n’étaient pas maîtrisées à l’époque. Ces prévisions s’établissent aujourd’hui à l’aide des ordinateurs les plus puissants du monde (méthode numérique), capables de résoudre en quelques secondes des équations complexes qui schématisent le fonctionnement de l’atmosphère .Ces calculs intègrent plusieurs milliers de données collectées chaque