La naissance du principe de souveraineté royale

Le roi possède la puissance parfaite et entière, sans limitation de temps, de personne ou de chose.
La naissance du principe de souveraineté royale : un principe, dans le sens où il est utilisé dans l’intitulé du sujet, signifie qu’il a une valeur « constitutionnelle » de part sa nature fondamentale, il est reconnu par les lois royales. On parle alors de la naissance de ce principe, qui est la souveraineté royale. La souveraineté royale qui est « la puissance absolue et perpétuelle d’une République » et qui « n’a d’autre condition que la loi de Dieu et de la nature ne commande » selon Jean BODIN, auteur de Les six livres de la République, signifie donc que le souverain tire son pouvoir d’origine divine et qu’il le met en œuvre de manière continue et absolue, sans individus placé au dessus de lui. La souveraineté royale engage qu’un seul homme dispose de prérogatives et qu’il est l’unique à pouvoir les mettre en place. Cet homme c’est le roi, et ses décisions, lois et règlement sont indiscutables. Il est souverain de tous en général et de chacun en particulier.
La notion de souveraineté royale trouve racine dans le concept « d’auctoritas » (familier du Moyen Age). Dès la fin du XIIIème siècle, on rencontre l’adjectif « souverain », dont l’utilisation sera à son apogée au XVIème siècle. Aussi il convient de relater la progression de la notion de souveraineté royale à travers ces siècles riches en influence et en réformes royales.
Il convient donc de s’intéresser sur l’aspect originel du principe que l’on doit à Rome et a ses concepts d’’imperium, de potestas et d’auctoritas. Sujets qui s’apparentent à la manière de gouverner des Mérovingiens, influencer par le droit et les percepts romain, cette dynastie est considérablement inspirer de l’Empire, et cela se ressent dans la manière de gouverner et dans l’affirmation de cette souveraineté royale. Néanmoins la souveraineté connaît une dégression avec l’arrivée de