Le texte traite des différentes étapes, interrogations et difficultés que rencontre l'auteur durant la phase de conception d'un hôpital pour enfants dans la périphérie de Paris. Il se présente sous la forme d'un journal de travail, où l'architecte y consigne toutes ses idées, impressions et sentiments.
Les difficultés auxquelles il se heurte avec son équipe sont multiples. D'abord le terrain, à cause de sa mauvaise consistance: conception d'une superstructure. Ensuite le bruit lié aux flux important du périphérique à proximité: conception d'un édifice écran (laboratoire). Et puis, la présence d'une église sur le terrain qu'il voudrait supprimer (à cause du contexte de mort qu'elle rappelle sans cesse) mais qui malheureusement est intouchable
Il nous est montré au travers de ce journal de bord comment depuis le début, l'architecte se bat pour garder sa grande idée, son concept (une grande courbe qui suit celles du terrain). De plus, on constate également, que Riboulet se fixe dés le départ une sorte de mission social en plus de celle architecturale. Il veut faire de son bâtiment un lieu adapté aux enfants, un édifice qui leur soit familier. Un lieu où la maladie, la souffrance et la mort soient en quelques sortes atténuées, repoussées devant la conception de l'espace qu'il veut clair et lumineux.
Bien sur, la nécessité fonctionnel est aussi l'un des enjeux.

L'intérêt d'un tel récit est celui, de se rendre compte de toute la phase de conception du projet, avant sa présentation. En général, nous sommes confrontés au projet, quand il est pour ainsi dire terminé et qu'il est présenté au jury ou même au public lors de conférences... Mais, toute la phase de conception, de questionnement est abordée de façon brève lors des exposés. Ici, finalement on vit cette phase de conception, de recherche avec l'architecte jour après jour, ce qui nous permet de suivre le développement d'idées, qui nous auraient apparut aller de soi.
Dans l'ensemble, j'ai trouvé la démarche,