Nancy roper
C’est une infirmière anglaise, née à Wetheral en 1918 et décédée à Edimbourg en 2004 à l’âge de 86 ans.
Elle fait partie de ces infirmières qui, à partir des années 1950, furent pionnières dans l’écrit de théories sur le métier d’infirmière d’une part, d’autre part sur la pratique des soins infirmiers, qui succèdent à la première théorie vraiment reconnue de Florence Nightingale.
Elle a fait une recherche sur 774 patients et propose son modèle de nursing.
Pour elle, la conception de l’être humain est la suivante : les hommes vivent en symbiose avec leur environnement, de façon indépendante. Lorsqu’ils sont malades, ils ne vivent plus de façon indépendante avec leur environnement et le but des soins infirmiers est de permettre de retrouver cette indépendance par le biais de quatre groupes d’activités qui sont :
- activité de la vie quotidienne permettant la satisfaction des besoins de base
- activités visant à la prévention
- activités visant à la recherche du confort
- activité de recherche de poursuite
Lorsque ces activités ont été rendues possibles, l’individu a toutes les conditions nécessaires pour retrouver son indépendance.
Avant d’atteindre ces activités, le patient doit d’abord être interrogé par l’infirmière afin de déterminer à quel niveau son continuum se trouve.
:
- A quel point du continuum la personne se trouve t-elle ?
- Pourquoi en est –elle à ce point là ?
Et bien d’autres encore
Roper pensait que ces questions pouvaient permettre aux infirmières d’établir un diagnostic et de donner de la valeur aux actes qui ont pour but d’aider le patient à retrouver son équilibre et encourager les professionnels à sortir du gouffre immense qui séparait la théorie de la pratique.
Nous avons vu précédemment les quatre activités de Roper :
Pour elle activité sonne mieux que besoin (besoin = indépendance) . Ensuite la vie de l’individu suit la vie du continuum qui tend de la dépendance vers