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382 mots 2 pages
L’aspect autobiographique de l’œuvre reste indéniable bien que Marguerite Duras ne livre pas dans ses œuvres un compte-rendu détaillé de son enfance passée en Indochine. Plus qu’une véritable autobiographie, le roman aurait plus matière à être un roman d’inspiration autobiographique, qui reprend des éléments puisés dans le parcours de vie de l’auteur, les utilisant de manière anecdotiques, par touches légères, ou encore comme toile de fond à d’autres éléments romancés. Ainsi, la part d’autobiographie est certes présente, mais de manière nuancée, ponctuelle, telles des légères touches d’une couleur vive sur une toile de fond plus terne.

Certains aspects de l’œuvre sont donc indiscutablement d’inspiration autobiographique. Ainsi, nous remarquerons par exemple que le cadre spatio-temporel s’accorde sans aucun doute possible avec celui dans lequel a vécu l’auteur. En effet, elle évoque dans Un barrage contre le Pacifique l’année 1899 durant laquelle elle a quitté la France en compagnie de sa mère, laquelle tentera de faire naître quelque profit de la concession qu’elle obtient au Cambodge. Les difficultés rencontrées face à cette situation trouveront un écho sincère dans les malheurs de la famille vivant dans son bungalow, Marguerite Duras étant elle-même passée par une période similaire.

La figure de sa mère est également fortement inspirée du réel. Cette institutrice sévère et tentant de rassembler autour d’elle tous les éléments possibles pouvant redresser sa situation et celle de sa famille est criante de vérité, rendant hommage à la figure maternelle qu’a connu Duras. Parmi les autres membres de sa famille, on peut souligner le personnage de Suzanne : la jeune fille de dix-sept ans, en effet, dote par ses réflexions internes, ses pensées, le récit d’une dimension qui prête presque à la confession. Par la présence de Suzanne, le lecteur semble alors lire les pensées de l’auteur alors rajeunie de nombreuses années, en lien direct avec les évènements qui ont

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