Nelson Mandela Biographie
La lutte pacifique contre l'oppression
Nelson Mandela, aussi connu sous son nom tribal de Madiba est né en 1918 au sein d’une famille bantoue (On nomme Bantous un ensemble de peuples parlant quelque quatre cents langues apparentées dites bantoues) cultivée et influente (famille royale de l'éthnie xhosa), il entreprend des études de droit. Conscient très vite de la ségrégation raciale à l’encontre des noirs en Afrique du Sud et influencé par Walter Sisulu, il intègre l’African National Congress (ANC). Très vite, il devient l’un de ses principaux leaders, notamment avec la création de la Ligue de la jeunesse. Fondateur du premier cabinet d’avocats noirs d’Afrique du Sud, il mène des campagnes non-violentes jusqu’au massacre de Sharpeville, en 1960. Lors de cette journée du 21 mars 1960, des manifestations sont organisées pour protester contre le port obligatoire du passeport. Le drame se produit lorsque la police ouvre le feu. On dénombre plus de 60 morts.
Une radicalisation des idées
Le gouvernement ayant interdit l’ANC à la suite du drame, Mandela décide de poursuivre la lutte clandestinement et de prendre les armes. Il met en place des actions de sabotages et de grève générale, afin d’entretenir la guérilla. Mais dès 1962, il est arrêté puis condamné à la prison à vie en 1964. Ses 27 ans d’incarcération à Robben Island, puis à Pollsmoor, n’ont jamais entaché sa popularité.
La fin de l'apartheid en Afrique du Sud
À sa libération, il devient président de l’ANC puis négocie avec Frederik de Klerk sur le sort du pays. Afin d’honorer les efforts de Nelson Mandela et De Klerk pour mettre fin à l’apartheid (Définition à la fin de la biographie), les deux hommes reçoivent le prix Nobel de la Paix en 1993. Puis, ils s’accordent sur un gouvernement multiracial et les premières élections présidentielles donnent le pouvoir à Mandela. Il devient le premier président noir de l’Afrique du Sud le 27 avril 1994. Il met alors en œuvre une