Nespresso
Première partie
1) Le texte d'Edgar Morin relate du double emploi d'une célébrité au sein du capitalisme tel que nous le connaissons. Dans cet extrait de "les stars", l'auteur a voulu dénoncer le rôle paradoxal d'un être à part entière mais à la fois celui d'un objet, produit de la consommation de masse où chaque détails de sa vie, sa personnalité est exploitable et non périssable. En effet, l'utilisation de cette image réside sur deux statuts, aux antipodes l'un de l'autre. Le premier est celui de la célébrité unique. Ce statut, l'auteur l'explique par le fait que plus l'image de la star, ou idole, pour certain, est utilisée plus celle ci prend de la valeur est devient encore plus attirante pour le consommateur, la cible du produit qu'elle représente. En d'autre terme, la star devient quasiment l'icône de la marque et une idole pour les cibles. La partie paradoxale du rôle d'une célébrité est qu'hormis ce statut unique, elle dispose aussi d'un statut partagé. Ce dernier est obtenu car la star reste un produit de consommation de masse dans le microcosme du capitalisme où le partage de l'information et de l'image est roi. Ainsi, la célébrité unique au travers de son statut quasi iconique doit aussi savoir exister par son statut de célébrité partagée, en maintenant la demande massive.
2) "célébrité, l'avantage d'être connu de ceux qui ne vous connaissent pas". La star est-elle inaltérable et durable lorsqu'elle est utilisée pour améliorer l'image d'une marque? Avec un plan dialectique nous verrons dans une première partie la soutenance de cette idée et dans un second sa contradiction. Commençons par la thèse dans laquelle la star, comme l’a qualifié l'auteur, « ne s'use pas ni dépérit ». Dans quelques publicités la star est utilisée comme une idole éternelle. Prenons l'exemple de Puget avec Fernandel, Audrey hepburn pour le chocolat galaxy ou encore Chanel numéro 5 avec Marilyn Monroe où