New deal
Alors que les cent premiers jours virent la mise en place de mesures visant à la stabilisation de l'économie américaine, les diverses mesures mises en place au cours de la fin du premier New Deal (fin juin 1933, 1934) puis au cours du second New Deal correspondirent davantage à la volonté de redonner confiance au peuple américain, frappé notamment par le chômage. L'aspect économique du New Deal céda ainsi progressivement sa place à la question sociale
Les Cent premiers jours virent déjà la mise en place des premiers programmes en faveur de l'emploi, et visant à réduire les taux de chômage. C’est alors que Hopkins incita Roosevelt à créer la Civil Works Administration le 8 novembre 1933, avec pour objectif de fournir des emplois à quatre millions d'Américains au chômage. L'objectif fut atteint dès janvier 1934. Hopkins réalisa ainsi son souhait de redonner de la valeur à l'aide sociale par le travail. Malgré les résultats très positifs de ces programmes, le spectre de la dépression était encore présent fin 1934, Roosevelt demanda à son administration de concevoir un nouveau plan d'aide sociale par le travail. C'est ainsi que naquit le 6 mai la Works Progress Administration, devenant ainsi l'une des agences clés du New Deal.
La mise en place des syndicats se heurta à la réticence des milieux d'affaires, et des dirigeants des entreprises. Pour cette raison, en 1934, des grèves éclatèrent dans de nombreuses entreprises pour protester contre le refus des patrons de reconnaître les syndicats, ralentissant ainsi l'activité dans les villes. Les entreprises utilisèrent divers moyens pour intimider leurs employés, comme l'espionnage ou les menaces sur leur emploi. Pour régler les litiges à ce propos, Roosevelt décida en 1934 de la création du National Labor Relations Board. Dès lors, Roosevelt souhaita que les employés rejoignent un syndicat. Rapidement, les taux de syndicalisation augmentèrent : ils passèrent de 9 % en 1930 à plus