Nietzsche, sa vie
Karl, de santé fragile, souffre de violentes migraines et meurt presque aveugle en 1849. Il eut cependant une profonde influence sur Friedrich à qui il communiqua sa passion pour la poésie et la musique.
Après la mort de son père, Friedrich doit vivre auprès de sa mère, ses deux tantes et sa sœur Élisabeth. Il eut une enfance solitaire et studieuse; tout jeune, il s'interrogeait sur la raison d'être de sa venue en ce monde.
En 1851 il entre à l’institut privé du « Candidat Weber ».
En 1858 il entre au collège de Pforta; s’adonne à des compositions musicales et à l’écriture et compose sa première autobiographie. Il est hanté par le problème du mal. Son premier poème (1864) est dédié au Dieu inconnu, à ce Dieu artiste "qui ne sort de loisir que pour échapper à l'ennui et jette dans l'espace des univers qu'il abandonne ensuite avec indifférence à leur destin."
En 1864 il étudie à Bonn la théologie et la philologie classique.
En 1865 il abandonne l’étude de la théologie. Il découvre l’œuvre de Schopenhauer « Le monde comme volonté et représentation ». et prépare un mémoire sur Diogène Laërce qu’il présente au concours de philosophie (qu’il remporte d’ailleurs).
En 1869 il devient (à 25 ans) professeur de philologie à Bâle, bien qu’il n’ait pas encore son doctorat :
« Nietzsche est mieux que docteur, disait Ritschl, son professeur de philologie, il a du génie »
Il fit, dans cette ville universitaire, la rencontre de Richard Wagner, qu’il admira pendant longtemps, avant de s’en détacher en raison de divergences idéologiques profondes.
Il enseigna à peine quelques années, souffrant probablement de migraine comme son père. Il voyagea beaucoup (Italie, Suisse, Midi de la France) cherchant