Non, l'amour n'est pas mort
Rédacteur : HUE SUPPARO Valentine / Relecteurs : ORTEGA Romain et GAUZELIN Manon
L'essentiel : Poème entre tradition et modernité qui renouvelle le lyrisme amoureux en jouant avec les lieux communs poétiques et réaffirme la toute-puissance de l’amour.
Pour l’introduction
Entrée en matière : voir fiche sur le surréalisme.
Poème qui réaffirme la toute-puissance de l'amour, thème surréaliste par excellence.
Poème qui s’inscrit dans la tradition du lyrisme amoureux, mais s'en démarque par sa forme et le traitement des lieux communs poétiques.
Problématique : En quoi la célébration de l’amour et de la femme aimée renouvelle-t-elle la tradition lyrique ?
I . Une célébration lyrique de l’amour et de la femme aimée
a. Une célébration lyrique
- Énonciation lyrique : 1ère et 2ème pers + mise en scène du poète lui-même (« Moi qui suis Robert Desnos »)
- Le destinataire du discours poétique est double (lecteur « Écoutez » puis femme aimée « dis-toi »)
- Thème lyrique : amour malheureux
- Lyrisme aussi par la musicalité du poème + caractère d’oralité (répétitions, anaphores, allitérations, assonances, vocabulaire et syntaxe simples / proches de l'oral) => il s’agit plus d’un « poème parlé » que d’un texte écrit.
b. Un hymne à l’amour
- Célébration de la toute puissance de l’amour, qui vaut la peine d’être vécu même s'il est malheureux (souffrances, infidélités « des bouches se collent à cette bouche »).
- Début du poème : discours général sur l’amour (article à valeur générique « j’aime l’amour ») puis discours sur l’amour que vit le poète (déterminants possessifs et démonstratifs)
- L’amour : source de bonheur et de souffrances (« tendresse »/ « cruauté ») ; engage tout l’être ; unique ; éternel ; beau et pur (voir exemples dans le cours) => une vision finalement assez traditionnelle.
c. Un éloge de la femme aimée
- Le poète idéalise la femme aimée (v. 17 : adjectifs et expressions mélioratifs belle », «