Note de synthese sur la censure
Dans les pays occidentaux et notamment en France, cette notion a fortement évolué au cours du temps donnant lieu à de nouvelles formes de censures, plus floues et plus dangereuses, comme le précisent Robert Neitz et Emmanuel Pierrat dans Le livre noir de la censure. La censure serait alors omniprésente, un danger pour toutes formes de libertés. Différentes institutions luttant généralement pour le bien de la population et le respect de la morale commune mettent ainsi en place différentes formes d’interdictions. Leur but est louable, mais de nombreuses personnes s’opposent à ces nouvelles formes de censures aujourd’hui. La censure est donc globalement soutenue par divers organismes qui exercent des pressions sur les maisons éditoriales et, de la même façon, par la moralité établie par un consensus social.
La question du bienfait ou non de la censure reste entière. Quelles sont alors les limites de la censure et dans quelles mesures un texte sera-t-il ou non censuré ?
La censure existe depuis la naissance de l’écriture et était d’origine religieuse, comme nous l’apprend l’encyclopédie universalis. L’Église souhaitait diffuser sa doctrine et contrôlait tout ce qui était rédigé. L’arrivée de l’imprimerie posa problème, il fut de plus en plus difficile de gérer tous les écrits publiés. Le pouvoir royal commença alors à censurer et à mettre en place un système de privilèges, ce qui eut pour effet de créer des situations de monopoles de certains journaux, comme La Gazette de Théophraste Renaudot, seul