Notes sur l'histoire de la sociologie française
II) L’époque des grands sociologues français
Chapitre I
La reconstruction de la sociologie française.
Pourquoi une reconstruction ? En fait c’est une construction sur de nouvelles bases qui s’écarte de la sociologie Durkheimienne.
Il y a deux phases : une de reprise de l’activité et une phase qui débute après la Vém République
Après la guerre il y a un effort politique de reconstruction économique.
Plan Monnaie pour répartir les aides venues des états unis. Sécurité sociale en 1945 ainsi que les contrats de travail par exemple.
De nouvelles institutions (statistiques et démographiques) émergents.
Par exemple : institut de la démographie Française ou encore l’insée (1946)
La sociologie n’est pas oubliée dans cette période. J.Stoezel fonde l’Institut français de l’opinion publique (IFOP). George Gurvitch fonde lui un laboratoire de recherche le Centre d’Etude Sociologique (CES) ainsi qu’une revue : « le courrier nationale de sociologie ».
Enfin George Friedmann dirige le CES et est connu pour son étude sur le travail « le travail en miette ».
Le climat social n’est pas très favorable à la socio. La philosophie existentialiste écrase la conception Durkheimienne qui prône la liberté individuelle. La sociologie est perçue comme une menace.
Alain Touraine fait une étude qui parait en 1956 sur les usines Renault. Ce sont des travaux marxistes.
Il est directeur du CADIS.
Dans un deuxième temps c’est la Vém République(1958) qui permet l’envole de la sociologie française. La sociologie est utilisée par l’Etat par le fait de l’institution de l’Etat Providence. C’est en 1958 qu’est crée la licence et le doctorat de sociologie sous l’initiative de R. Aron. Les quatre refondateurs de la sociologie En 1859 G. Friemann crée la revue sociologique du travail et J.Stoezel crée la revue française de sociologie. Le CSO créée par