Il y a fort longtemps vivaient dans un village de peche deux frères: Ali et Karim. Ali,l'aîné, était le plus fort et brimait sans cesse son cadet. À la mort de leur père, Ali prit tout l'héritage du père et ne donna rien à son frère. Karim n'avait plus rien pour vivre . Il fut donc obligé de se rendre chez son frère pour lui demander de l'aider et de lui donner un peu de blé pour que lui et sa famille ne meurent pas de faim. Mais son frère, qui était très avare, refusa tout net de l'aider.
Ne sachant que faire, Karim s'en alla pêcher au bord de la mer . La chance n'était pas de son côté, car il ne parvint pas à attraper le plus petit poisson. Il rentrait chez lui les mains vides, la tête basse, le cœur lourd quand soudain, il aperçut une meule de blé au milieu de la route. Il la rapporta à la mison en pensant qu'elle pourra toujours servir. De retour chez lui, il informa sa femme que son frère avait refusé de les aider et qu'il n'avait même pas pas pu prendre un poisson pour les nourir mais qu'il avait trouvé une meule qu'il a rapporté. Sa femme lui dit à quoi leur servirait une meule alors qu'ils n'avait pas un seul grain de blé à moudre. Karim posa la meule par terre et, de dépit, lui donna un coup de pied. La meule se mit à tourner, à tourner et à moudre. Et il en sortait du blé, des quantités de blé, de plus en plus.
Karim et sa femme étaient tout contents de cette aubaine tandis que la meule tournait, tournait et le tas de blé grandissait, grandissait. A un moment Karim commençait à avoir peur et se demandait comment il pourrait bien arrêter la meule. Il pensait, réfléchissait, mais ne trouvait aucun moyen. Il eut enfin l'idée de la retourner, et elle s'arrêta.
À partir de ce jour, Karim, chaque fois qu'il manquait quelque chose dans la maison, poussait la meule du pied et obtenait du blé qu'il allait vendre pour acheter ce dont lui et sa famille avaient besoin . Ils vécurent ainsi à l'abri du besoin, lui et sa famille.
Mais Ali apprit bien vite