*La nuit du 4 août :* la chute d’un système Origine et faits B. Reformes et abolition des privilèges C. Naissance d’un esprit républicain : l’influence des Lumières La revendication d’un parti : la noblesse Par contre, parmi ces 578 représentants du Tiers-Etat, et là, ce n’est pas symbolique, il y a 450 hommes de loi ! Cette Assemblée est, de fait, issue de la bourgeoisie. Bourgeoisie éclairée, nourrie de l’idéal des Lumières, consciente de sa valeur et de son rôle. La constitution qu’elle va rédiger séparera les citoyens « actifs » et les citoyens « passifs ». C’est le degré de fortune qui démarque les deux groupes. Pour tous, il est évident qu’un propriétaire ne risque pas de devenir, comme législateur, un aventurier social. près l’abolition des privilèges, prononcée dans la nuit du 4 août 1789, les armoiries, assimilées aux autres signes extérieurs de noblesse, sont supprimées par le décret des 19 et 23 juin 1790. Désormais, les nobles A. Une valorisation manifestée B. Une compassion et une dédramatisation des faits : intérêts personnels C. Une obligation plutôt qu’une prise de conscience : nécessité En effet, les plus intelligents des privilégiés avaient compris qu'il valait mieux offrir de bonne grâce ce qu'on allait leur prendre de force. Cependant, l’Assemblée n’a guère le choix. Celui de la répression est impossible et surtout, il permettrait au roi de reprendre la main, après les multiples concessions qu’il a du faire. Il faut donc accompagner le mouvement en lui donnant une traduction juridique. Ce a quoi va s’employer l’Assemblée. Quelle Assemblée, au fait ? Un climat tendu La Grande peur : élément déclencheur C’est donc que l’exaltation des députés à abolir les privilèges n’était pas spontanée. Derrière la belle façade égalitaire de la nuit du 4 août se profile la « Grande Peur » paysanne qui a embrasé une vaste partie du territoire entre le 20 juillet et le 6 août 1789. Ce mouvement,