Nuit Rhe Nane 2
Introduction :
Le poème « Nuit Rhénane » appartient au recueil Alcools et constitue le 1er poème de la sous-partie intitulée « Rhénane ». Dans cette sous-partie Guillaume Apollinaire évoque son voyage en Allemagne (de 1901 à 1902) et s’inspire des légendes rhénanes. Dans le poème « Nuit rhénane » le poète est alors épris d’une ivresse poétique, il est en proie à diverses visions. Nous sommes alors amenés à nous interroger sur le passage de l’euphorie à la dysphorie dans ce texte. Tout d’abord nous traiterons l’euphorie du poète dans ce texte puis nous étudierons les légendes et le surnaturel pour enfin définir l’ivresse poétique.
-L’euphorie
a) La représentation de l’euphorie et la joie
Champ lexical de l’ivresse : « verre » x2 ; « vin » ; « ivre » ; « vigne » qui témoigne de la fête et de l’euphorie de cette soirée.
De plus la région est connue pour son vin blanc ce qui rend le lieu propice à l’ivresse du poète : « le Rhin le Rhin », épizeuxe vers 9.
La nuit est également propice à cet effet : lexique de la nuit : « lune » ; « nuit »
Le vers 1 avec la comparaison « vin trembleur comme une flamme » et le champ lexical du tremblement : « trembleur » « tremblant » et » tordre » confirment ce sentiment de joie, chaleur autour d’un feu par exemple
La présence de nombreuses assonances et allitérations renforce le rythme et la musicalité du poème en amplifiant l’idée de la fête une fois de plus.
Les allitérations [v] ;[r] ;[t] et assonance en [i] vers 9 ;10 « ivre », « mirent », « vignes », « nuit », « tremblant » peuvent apparaitre comme une comparaison à la flamme d’un feu, à des ombres dansantes.
Métamorphose : le batelier devient une voix, et les femmes se transforment en fées vers 3 ; 7 Cela témoigne d’une certaine féérie. b) une vision trouble et imprécise
La répétition au vers 9 « le Rhin le Rhin » apparait comme un refrain d’une chanson.
Le décor est personnifié «