nutrition et cancer
Autointoxication et Désintoxication
Quoid scripsi vixi.
O. DOIN ET FILS, éditeurs. PARIS
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A MON CHER NEVEU
Le DOCTEUR LOUIS RÉGIS
COLLABORATEUR SAVANT ET DÉVOUÉ JE DEDIE CE TRAVAIL
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Preface
La médecine, a-t-on dit, est une science d'observation ; c'est aussi et plutôt une science d'interprétation : un fait ne vaut que par les déductions que l'on en tire.
Un maître en thérapeutique, Dujardin-Beaumetz, avait constaté, en 1880, par des expériences précises, qu'une maladie aiguë évolue d'autant plus promptement vers la convalescence que le malade perd plus rapidement et plus régulièrement de son poids. Avant lui, les empiriques naturistes avaient déjà affirmé que, dans les affections chroniques, ne guérissent vite et bien que ceux qui maigrissent sous l'influence du traitement. Voilà le fait.
Quant à l'interprétation, les naturistes, gens simplistes, l'avaient donnée en disant que cet amaigrissement est dû à l'expulsion de « substances étrangères » entretenant la maladie.
L'explication nous paraît vraie. Aujourd'hui, en effet, il est scientifiquement démontré que, lorsque l'organisme ne peut plus brûler, neutraliser ou éliminer la totalité des déchets issus du mouvement vital, il les dilue par réduction d'eau dans les tissus et les « dépose » dans les points où la circulation est peu active, afin d'éviter une saturation toxique des humeurs qui compromettrait immédiatement l'équilibre fonctionnel constituant la santé, — d'où un engraissement ou tout au moins une augmentation de poids qui se dissipe quand, par une thérapeutique appropriées on provoque une décharge des « matières usées » ainsi accumulées.
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Se basant sur ce raisonnement, le Dr Guelpa a institué une méthode de traitement destinée à déterger aussi rapidement et complètement que possible les organismes qui sont en cet état d'intoxication latente. Il l'a pendant quinze ans, expérimentée sur lui-même et sur de nombreux malades, et nous expose