BATEAUX A MOTEUR

L’industrie nautique française a le vent en poupe. La croissance du nautisme est tirée par les exportations, qui représentent 62 % des ventes en 2004. La France reste le leader mondial des constructeurs de voiliers et de bateaux pneumatiques.
La construction de bateaux à moteur se développe fortement. L’évolution de la production engendre une forte progression des effectifs, liée à une exigence de qualification de plus en plus élevée. Le secteur innove, tant dans la conception de bateaux que dans l’utilisation des matériaux, et maintenant dans les processus de fabrication. Face à la demande et pour baisser les coûts, la production en série voit le jour. L’industrie nautique ne pourra relancer la demande intérieure sans s’appuyer sur les collectivités locales pour traiter la contrainte que représente aujourd’hui la saturation des ports, dans le respect des exigences environnementales.
L’industrie nautique comprend trois segments : la voile, les bateaux à moteurs et les pneumatiques à structure souple ou semi-rigide. Cette activité intègre également la réparation et l’aménagement des bateaux.
64 entreprises de 20 salariés et plus côtoient quelque 700 petits chantiers de moins de 20 personnes. Les cinq premières entreprises du secteur réalisent plus de 60 % du chiffre d’affaires. En 2004, avec un chiffre d’affaires de 1,3 milliard d’euros, le secteur de la construction de bateaux de plaisance représente 27 % de la construction navale, dépassant désormais la construction de navires civils (paquebots, bateaux de pêche, cargos).
Une croissance soutenue
Après avoir connu une période difficile au début des années quatre-vingt-dix, ce secteur enregistre une forte croissance. Depuis 1997, la production de bateaux de plaisance ne cesse d’augmenter, avec certaines années des taux de croissance à deux chiffres. En 2004, en dépit d’un contexte économique peu favorable, le chiffre d’affaires global de la profession a progressé de 6,8 %, soit